Millésime : Le festival local qui se réinvente

Le Millésime Festival a lieu le 17 et 18 mai pour une nouvelle édition ! Au programme : un line-up d’artistes émergent.es et Internationaux, quinze stands, huit food truck, un camping en dehors du son pour se poser avec des tentes, une zone bien-être avec masseuse, tatoueur, coiffeur… mais pour survivre, l’événement a dû se réinventer.

A la place des trois scènes bien connues des festivalier.ères : Hard Zone, Techno stage et Dub to Trance, seules les scènes Mystic Area, (Dub to Techno, Trance) et la Rave Zone (Tekno, Hardcore) seront présentes, afin de réduire les nuisances sonores : “On avait toujours une scène qui débordait sur l’autre. On a décidé de se concentrer sur deux grosses scènes bien espacées et réunir le public pour que ce soit plus massif”, explique Paul-Louis Durieux, cofondateur du Millésime.

Des lourdes charges pèsent sur les festivals locaux

Hausse des coûts des matières premières, pouvoir d’achat en baisse, difficultés d’approvisionnement, pénuries, aléas climatiques… Les festivals vivent des moments de tension et le Millésime n’en réchappe pas qui a notamment dû annuler les éditions 2020 et 2021 à cause du COVID: “Chaque année, on croise les doigts pour ne pas avoir de la pluie. L’an dernier, on a eu des rafales de vent puissantes. Mais ce qui a été dur, c’est la hausse des tarifs à la sortie du Covid, ça a été terrible ! Que ce soit artistique ou logistique, les prix ont explosé ! Ça va des billets d’avion, à l’alimentaire, au son et lumière, au service d’ordre”, regrette le cofondateur.

Et au-delà des aléas climatiques imprévisibles, 81% des festivals répondants déclarent avoir rencontré une augmentation des coûts techniques et 77,5% ont dû augmenter le budget destiné à la programmation artistique, notamment à cause de la hausse considérable du cachet des artistes, selon le site Tous les festivals.

Une hausse qui se répercute directement sur les billets, malgré les restrictions des organisateur.ices sur d’autres champs d’action : “Aujourd’hui, on s’interdit de prendre des artistes au cachet trop important, certains sont inabordables. On a décidé de ne pas dépasser un seuil. Nous avons misé sur la découverte, et l’underground. C’est un beau challenge, car cela nous force à trouver les têtes d’affiches montantes et intéressantes”, assure Paul-Louis Durieux.

Le Millésime se positionne également sur les questions écologiques et de sécurité, selon Paul-Louis, avec un festival à taille humaine et qui doit le rester : “La file d’attente au bar n’existe pas, il y a de la place pour danser, de l’herbe à perte de vue…. On veut garder ce confort pour notre public”.

A l’affiche, vous retrouverez de nombreux artistes tel.les que Velcro, La Kajofol, Miss Tekix et Lokier.

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